AME D'ASIE

Le Regard du cœur.

Mission Cambodge

Tout d’abord un grand merci. Cette année, grâce à vos dons plus nombreux, nous avons pu acheter plus de sacs de riz et de vêtements que les autres années.Toutefois, cette bonne nouvelle a été ternie par la maladie de notre permanent sur place, monsieur Vesna. Nous le savions malade, mais nous ne pouvions imaginer qu’il pouvait être autant fatigué. Nous avons trouvé un homme amaigri qui a perdu 30 kilos. Cette maladie qui le ronge ne l’empêche toutefois pas de continuer à se donner corps et âme pour soulager la misère des autres.

La première opération

Cette année une nouvelle fois nous sommes intervenus dans la décharge de Phnom Penh. Pour ces familles issues des campagnes qui cherchent dans cette décharge à ciel ouvert et dans une odeur pestilentielle, un moyen de subsistance, rien n’a changé. La misère y est toujours omniprésente. Malgré la présence de grandes ONG qui font un travail remarquable, la situation  des enfants semble se détériorer et beaucoup d’entre eux, visiblement passent à travers les mailles bien trop grandes du filet de l’alphabétisation.

La deuxième opération

Nous a conduit dans les carrières. Nous y avons trouvé des enfants avec des plaies profondes et infectées, occasionnées par les éclats des pierres qu’ils cassent. Il nous a fallu nettoyer et panser ces blessures.A propos des lunettes de protection que nous leur avions offertes, leur destination première qui était de protéger leurs yeux des éclats de pierres, a été détournée et profitent au paysans qui ainsi se protégent des poussières lors du battage du riz.

La troisième opération

Notre aide est également allée vers les villageois. Cette année si dans la décharge, la situation n’a pas changé, pour ces villageois elle a évolué dans le mauvais sens.En effet nous avons découvert un nombre inquiétant d’enfants atteints de typhoïde. Cette maladie qui dans notre monde est facilement soignable, devient une catastrophe dans ces villages et grand nombre de ces enfants ne s’en remettront pas par manque de moyen. A l’origine de cette épidémie, un insecte qui se trouve dans les fruits que les enfants mangent.